Le Marathon des mots, partenaire de la Scam depuis de nombreuses années, accueille désormais le Prix Marguerite Yourcenar. Patrick Chamoiseau, lauréat 2023, a reçu son prix le 25 juin, lors d’une après-midi consacrée à son œuvre et celle de Marguerite Yourcenar.

Dimanche 25 juin à 15h00 à l’Auditorium Saint-Pierre-des-Cuisines

C’est pour mieux approcher un auteur, appréhender son univers, (re)découvrir son talent que le Prix Marguerite Yourcenar, doté de 8000 euros par la Scam, couronne un auteur ou une autrice et l’ensemble de son œuvre. Le Prix Marguerite Yourcenar, décerné cette année à l’auteur Patrick Chamoiseau, s’inscrit résolument dans le paysage des grands prix littéraires, aux côtés des prix Joseph Kessel et François Billetdoux.

Beaucoup se souviennent de « l’oiseau de Cham », alias le « rapporteur de paroles » qui orchestrait la spirale polyphonique constituant Texaco. Ce grand roman de la créolité en marche a valu à Patrick Chamoiseau un prix Goncourt retentissant en 1992, six ans à peine après la parution de son premier livre, Chronique des sept misères.
En inventant son chemin sur les traces magiques des conteurs créoles surgis de la catastrophe esclavagiste, son dernier roman, Le vent du nord dans les fougères glacées (Le Seuil, 2022), forme un lumineux diptyque avec l’essai publié, La nuit, le conteur et le panier pour explorer les sources de la création artistique d’une manière inédite, et témoigner ainsi d’une forme d’accomplissement.
Né à Fort-de-France en 1953, nourri de la pensée du Tout-monde élaborée par Edouard Glissant (1928-2011), Patrick Chamoiseau est désormais l’auteur d’une œuvre considérable et hautement singulière, que le jury* du Prix Marguerite Yourcenar est heureux et fier de célébrer alors qu’elle atteint une nouvelle apogée.

Au programme :

  • Lectures d’extraits de l’œuvre de Marguerite Yourcenar par Elizabeth Masse,
  • Remise du Prix à Patrick Chamoiseau suivi d’un entretien avec le lauréat mené par Bertrand Leclair
  • Lecture d’extraits d’œuvres de Patrick Chamoiseau par Denis Lavant